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​Libération de la bande des 20 mètres : Lancement d’une opération de recensement des personnes et des biens, le 04 juillet

29/06/2019 15:22

Dans le cadre du Projet de Relèvement d'Urgence et de Résilience à Saint-Louis (SERRP), il est prévu la libération d’une bande de 20 mètres de large sur 3,5 kilomètres le long en front de mer au niveau de la Langue de Barbarie, renseigne un communiqué de la préfecture reçu à NDARINFO.

Dans cette optique, un recensement des personnes et de leurs biens implantés dans cette partie de la langue sera effectué durant la période du jeudi 04 au jeudi 18 juillet, note le document.

Ainsi toutes les personnes détentrices de bien ou menant des activités dans ces emprises  sont invités à se présenter sur les lieux pour les besoins du recensement dont la date butoir est fixée au 18 juillet 2019.

Dès lors, le comité ad hoc invite les populations à arrêter tous les travaux sur les bâtiments, installations ou activités sur les emprises à compter de la date de publication de ce présent communiqué.

Tous bâtiments, installations ou activités constatés sur l’emprise des travaux après la publication de cet avis, ne seront pris en compte dans le processus d’indemnisation. 

NDARINFO.COM

 


Commentaires (5)
1. Sakhéwar le 29/06/2019 16:33
Question :
La libération d'une bande large de 20 m sur une longueur de 3,5 km a certainement pour objectif d'y construire un ouvrage pour protéger le site de Saint-Louis contre l'avancée de l'océan.
Il est d'une importance capitale, pour l'information du public, que soit présenté, dans tous ses détails, le plan de l'ouvrage.
Si Ndarinfo a déjà publié un article sur le sujet, je le prie de l'éditer de nouveau. Merci d'avance.
Sinon, la demande s'adresse à la Préfecture pour qu'elle expose entièrement le "Projet d'Urgence et de Résilience à Saint-Louis".
2. Tintin le 30/06/2019 09:32
J'ai bien peur qu'il n'y a rien de prévu sur cette bande , tout ceci est fait pour éviter que des maisons soient "avalées" par la mer ....quand aux 300 maisons en toile construite à Sanar Peulh ça risque d'etre du provisoire définitif !!!!
3. CITOYENNE le 30/06/2019 23:33
Cette bande de 20 m libéré, sera reboisée avec une interdiction formelle d’y édifier à nouveau des constructions Les populations concernées par le projet sont informées et impliquées dans tout le processus. Rassurer aussi le pessimiste Tintin, qu’une cité de 600 villas sera construite a Dioukhoup pour loger toutes les familles impactees par le,projet. La Banque Mondiale qui finance ce projet tient beaucoup aux aspects des aspects de sauvegarde. C’est impératif pour eux et pour nous les sénégalais.
4. Sindoné le 01/07/2019 11:24
On a quand-même l'impression que ça va dans tous les sens! Une présentation globale du projet aiderait à y voir un peu plus clair
5. Sakhéwar le 01/07/2019 22:24
UNE EXIGENCE CITOYENNE
Le Projet de Relèvement d'Urgence et de Résilience à Saint-Louis, dont le sigle en anglais est SERRP, sera financé par la Banque Mondiale, à hauteur de 15 milliards de francs CFA.
Selon le communiqué de l'ADM (Agence de Développement Municipal), ce projet doit réaliser les objectifs suivants :
– la constitution d’une bande de sécurité (« recul stratégique ») avec requalification/restauration de la zone libérée de la Langue de Barbarie ;
– la conception d’une solution de gestion durable des risques côtiers pour protéger la Langue de Barbarie ;
– le développement d’un système d’alerte précoce local et d’un Plan de réponse communautaire ;
– la mise en place et l’opérationnalisation d’un Plan de résilience urbaine pour l’agglomération de Saint-Louis ;
– et le renforcement des capacités institutionnelles et techniques des administrations centrales, locales et autres acteurs territoriaux.
Les mots utilisés dans ce communiqué de l'ADM, sont souvent abstraits et vagues.
Il est de la plus haute importance que les citoyens, qui attendent une solution sûre et pérenne à l'érosion côtière à Saint-Louis et aux sinistres qu'elle cause à la population des quartiers touchés, demandent à la Préfecture d'exposer le plan détaillé du projet, dans un langage clair et concret.
Il s'agit de savoir :
1) Quels sont les ouvrages réels qui seront installés sur la bande de 20 m de large sur 3,5 km de long ?
2) Quelle est la durée des travaux ?
3) Quelles sont les entreprises recrutées pour exécuter les travaux ?
4) Combien d'habitants seront déplacés ?
5) Où et comment seront relogées ces familles ?
Sur toutes ces questions, le public doit être informé de toute urgence, au moment où va commencer le recensement des personnes et des biens sur la bande délimitée, prévu pour la période du 4 au 18 juillet.
La première préoccupation du public est : les ouvrages prévus seront-ils efficaces pour stopper l'avancée de l'océan sur le secteur ?
Il n'y a pas de dunes à Guet-Ndar ni à Ndar-Toute. Les dunes originelles ont disparu au moment de la construction de ces quartiers.
Comment un reboisement sans dunes peut-il arrêter la mer ?
Si une barrière en béton doit être installée sur la bande, quelle en sera la forme exacte ?
On voit, dans des articles de presse, le nom de l'entreprise Eiffage citée comme maître d'oeuvre possible !!!
Comment cette entreprise, dont les interventions antérieures se sont soldées par des échecs cuisants,qui ont coûté très cher aux populations riveraines, pourrait-elle être de nouveau sollicitée pour ce projet financé par la Banque Mondiale ?
Est-ce que la compétence ne doit plus être jugée sur des résultats ?
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